Dimanche 6 mai 2012

Petite étape ce jour. Nous démarrons sous de bons auspices. Le soleil illumine les feuilles encore tendres des arbres et réchauffe les sillons.

L’aubépine est en pleine floraison.

Dans les petits villages traversés, il y a de l’animation dans les mairies. C’est jour d’élection…

Les Pyrénées ne sont plus qu’à deux jours de marche. Elles semblent pourtant encore loin.
On sait clairement que nous sommes en pays basque. Tous les panneaux sont bilingues et les habitations ont toutes des facades blanches et des volets rouges (basque).

 

C’est aussi le pays des moutons blancs ou mérinos.

 

Nous ne savons déterminer la race de ceux qui sont passés par la route, mais cela implique une démarche sautillante d’évitement très particulière du pèlerin en pays basque (toujours garder un oeil au sol).
Nous rencontrons un jeune alsacien de Lapoutroie, parti le même jour que nous d’Alsace, mais de Vezelay.
A la stèle de « Gibraltar » se rencontrent en effet, le chemin du Puy, celui de Vezelay et celui de Tours.

Au pied de cette stèle nous avons parcouru 700 km. Toujours zero ampoules et le moral a 100 pour cent.

Ce soir, au gîte de Uhart-Mixe, j’ai finalisé les réservations pour nos deux premières étapes en Espagne. Heureusement que j’ai revisé un peu mon vocabulaire espagnol. Au telephone, ça s’est super bien passé.

Nous sommes à table avec 4 nouveaux pèlerins. Ils sont partis du Puy en Velay le 11 avril! Donc en 26 étapes d’une moyenne de presque 30 km par jour. Nous ne saurions soutenir un tel rythme. Nos hotes nous servent une soupe aux légumes extraordinaire suivie du résultat des élections puis d’une piperade basque authentique. Au dessert crème au caramel et beurre salé. Et pour couronner le tout, une liqueur à la prunelle sauvage. Après tout ca, on a bien dormi.