jour 56 étape 52 : de Atapuerca à Burgos

Bien arrivés, mais le PC de l’hôtel pourtant quatre étoiles est completement bloqué à la consultation internet donc toujours pas de photos.

La météo avait annoncé du soleil; nous aurons des nuages sans un seul coin de ciel bleu, mais au moins il ne pleut pas. Il fait froid, moins de 10 degrés.

Le chemin est à nouveau très caillouteux, c’est la dernière montée avant Burgos.

 

Puis la descente. Certains font encore sécher leurs chaussettes à la manière pèlerins. Certains les perdent aussi comme Ça.

Avant d’arriver à Villafria, nous découvrons encore un nouveau panneau routier : attention, passage de cerf-lerins. Mais on n’en a pas vus.

Des pèlerins aussi nouilles que ça, on n’en a pas vus non plus.

Arrivés à Villafria, nous prenons le bus numéro 8 pour ne pas devoir remonter toute la zone industrielle de Burgos à pied.

Le bus nous dépose juste avant le centre ville et nous nous y rendons en remontant la belle promenade des rives de l’Arlanzon (on imagine que dans mille ans, l’entrée de Cernay (qui sera devenu aussi grand que Burgos) en remontant les rives de la Thur, ce sera pareil).

Nous arrivons par la porte Santa Maria que le soleil vient nous éclairer à point nommé.

La cathédrale est un vrai joyau en pierre blanche qui brille dans le ciel d’azur. Ses deux flèches et sa tour couronnée sont sculptées avec une précision d’orfèvre.

Notre hôtel n’étant pas loin, nous passons vite y déposer nos sacs pour visiter la ville tranquillement.

Ça nous évite aussi d’avoir la tête dans le sac comme certains.

Les canards viennent accueillir Michelle devant la porte Santa Maria.

L’entrée de la Cathédrale est à nouveau payante. On a une réduc parce qu’on est pèlerins, mais pour prier gratis c’est pas possible… Tout se paye.

Par contre, cette cathédrale,

la lanterne étoilée juste au-dessus de la tombe du Cid et de son épouse Chimène

est la plus belle qu’on ait jamais vue. Des proportions admirables, une succession de chapelles différentes, des coupoles ajourées.

 

Et tout a été restauré, extérieur comme intérieur. Les chefs d’oeuvres d’architecture, de sculpture, de tapisserie et de peinture se succèdent a l’infini. Il faudrait au moins un an pour en faire l’inventaire. Derrière certains petits tampons de nos créanciales, nous emporterons de grands souvenirs.

Comme il fait toujours très beau quand nous ressortons sur la place, nous décidons de faire le tour de la ville en petit train touristique.

Puis, nous remontons à notre hôtel pour profiter de la piscine (pas un chat dans la piscine, juste nous deux). Chouette!

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