Lundi 23 avril 2012
Pluie et Vent et Boue : ce sont les mots d’ordre du jour.
Les trois horreurs (météorologiques) du marcheur.
Notre hôte Nat, interrogée sur la tendance du jour, nous dit l’air songeur :
« Ce sera soleil … ou pluie… »
Pour aller à Lectoure le chemin nous propose de passer à travers champs et prés. Nous préférons prendre les départementales. Nous nous faisons rincer abondamment.
Nous achetons de quoi manger, nous visitons la ville : cathédrale, quartiers anciens (la tannerie royale est à vendre (avis aux amateurs)) et nous nous engageons sur le versant sud de la colline. Et là, nous voyons pour la première fois, la chaîne des Pyrénées dans toute son étendue. Nous l’atteindrons dans une quinzaine de jours, car elle est encore à plus de 250 km.
Sur le chemin vers Marsolan, le vent souffle furieusement et nous prend de face. Nos capes claquent au vent comme des voiles. Elles se tendent à se rompre par moment. Faire une photo dans ces conditions, c’est courir le risque de bousiller l’appareil.
Par moments les rafales sont si fortes qu’elles nous immobilisent. Il a cessé de pleuvoir, heureusement. Finalement nous arriverons à destination sur la colline du Mieucas.
Une chambre d’hôte superbe chez l’habitant (Mme Tardin qui nous prête son PC portable pour le présent compte rendu).
En effet, quel courage il faut avoir pour affronter ce mauvais temps ! Au moins vous n’avez pas de linge à laver le soir : il suffit de le sécher !
Vos photos et vos comptes rendus sont des plus agréables.
Nous nous réjouissons pour ce petit rendez vous (au sec pour nous, mais il fait bien mauvais ici aussi) que vous nous donnez chaque soir !
Bisous fraternels et beaux fraternels bien sûr.
Il y avait bien des alsaciens à Lectoure pendant la guerre ….
Il vaut mieux y être en temps de paix et sous la pluie !