Etape 1 : de Cernay à Bellemagny : 27km

  • 1er septembre 2023 :
    Enfin prêt à 8h30. Forcément nous croisons des amis. A peine franchi le 1er pont au-dessus de la Thur, nous rencontrons Nicolas Ruffio le président des amis et bénévoles du Grün.  Un promeneur avec son chien nous interpelle parce qu’il nous a vus remplacer un signe défraîchi du chemin vers Compostelle sur le panneau d’entrée de la piste cyclable. Il apprend tout surpris qu’il promène son chien tous les jours sur le chemin de Compostelle sans même le savoir. Près du parc à cigognes, nous rencontrons Josiane Bossert l’adjointe aux associations qui nous souhaite bonne route. Notre amie Francine nous prend en photo devant chez elle. Le chemin jusqu’à Thann est déjà bien plus long que prévu. Il est annoncé à 1h55 de Cernay. et nous mettons 2h15 en marchant d’un bon pas. Mais on garde le sourire. La sortie vers Leimbach est une longue montée éreintante. Nous traversons Roderen. Un banc providentiel à l’ombre nous invite au repas de 12h.  A Guevenheim, un panneau nous annonce Bellemagny à 2h40. Il fait chaud et la fatigue se fait sentir. A la sortie de Guevenheim un nouveau panneau nous nous annonce 2h45 alors que nous avons déjà marché 5 mn. Au bout de 20 minutes de marche, on repasse à 2h40 m. Le moral en prend un coup. Il nous faut manger des pâtes de fruits pour remonter notre taux de glycémie. Une belle surprise que cette chapelle Notre-Dame des Bouleaux découverte dans la forêt. Un vitrail de Saint-Jacques-de-Compostelle salue notre passage.
    Plus loin dans la forêt, à force de regarder nos chaussures on finit par nous perdre. Heureusement que Iphigénie notre fidèle GPS vole à notre secours. Mais Bellemagny est encore loin. iI fait chaud et nos gourdes se vident.
    A Bretten, un brave monsieur qui jardine nous les remplis obligeamment. Bellemagy serait à 3 petits kilomètres et il est déjà 17h15. Finalement nous arrivons fourbus et exténués à 18h30 juste pour l’heure du repas. Michelle a vaillamment supporté la distance, mais pour moi, ça se complique. Propulsé devant une assiette à peine le sac déposé la transition est trop brutale. Je sens venir le malaise vagal jusqu’à devoir m’asseoir par terre et voilà que je suis entourée par 3 sœurs aux petits soins. Un avant-goût du paradis. Mais Michelle me ramène vite sur terre. La tension est au plus bas. J’ai chèrement payé mon insistance à vouloir faire la totalité de ses 27 km.
    Il faudra réviser à la baisse les trajets des prochains jours.